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● ° Las Vegas Parano

23 octobre 2007

son odeur

( )                           

C'était donc ça . Le désir mélangé à l'érotisme pur . Ce genre de choses , de genre de nuits qui ne vous arrive qu'une fois ( ... ) On aurait pu croire que tout cela restait très simpliste . Sans prise de tête . Mais en réalité , il y a , en dessous de nos draps , tout une histoire . Pas une histoire d'amour , non . Plus compliquée encore . Plus fine également . Les avantages d'une histoire d'amour sans les inconvénients . Mais les douleurs n'en sont qu'agrandient , évidemment . Il faut un prix à tout . Mais je peux vous assurer que le prix que je paye n'ai rien par rapport à ce qu'il m'apporte ( ... )
C'était le genre de type qu'on remarque tout de suite , par sa prestance et son aissance . Le genre de type avec des traits magnifique . Sublime . Et avec une petite fossette qui semble donner une touche de finition à son visage . C'était le genre de type pour qui on se réveillait à trois heures et demi du matin , car mes doigts me sommaient de dessiner . C'était le genre de type qui vous fesait dessiner , comme ça , vite . On prennait le temps de faire des finitions . Les heures passaient mais le dessin n'était jamais assez beau pour vous . Dessiner sans prendre le temps de réfléchir à ses traits . Comme si il était devant nous . Comme si il était en nous depuis toujours . C'était le genre de type qu'on pouvait fixer sans rien dire pendant des heures . Se délecter de ses moindres traits . C'était le genre de type qui nous donne de la matière pour écrire et encore plus pour dessiner . C'était le genre de type qui nous donnait la foi .

trainspotting_420

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20 octobre 2007

C'était une jolie petite histoire ..

Quand j'ai fini son portrait je me suis rendu compte que je l'imaginais encore comme en troisième. C'était ce garçon que j'aimais en fait, pas celui qui ce tenait devant moi. Pas celui maintenant. Je me suis rendu compte que je l'ai dessiné comme j'avais toujours espérée qu'il était resté. Se rendre compte de tout cela c'est se rendre compte également qu'on nourrit depuis des années un amour pour une personne morte . Qui n'existe plus. C'est un peu dommage . Mais avec le temps on s'y fait . On oublie comme toujours. C'est triste de vivre dans le souvenir des gens. Je n'arrive pas à croire que lui et moi c'est fini. Fini. Enfin je dis fini . Je me comprends. C'est un peu plus compliquée qu'une histoire basique d'amour entre lui et moi. A vrai dire, c'est plutôt une histoire de haine. Comme je lui ai dit " entre nous c'est plutôt faire la haine " Je ne crois pas qu'il ai compris . Ce n'est pas grave, moi j'avais compris. Je m'étais rendu compte que les choses avancent, que j'ai tout fait pour le changer, pour être heureuse, mais que je ne pouvais pas aller plus loin. ça me faisait mal de tout oublier, de bâcler une fin, finalement une vrai fin n'est pas quelque chose qu'on prépare des jours et des jours en avancent, c'est un petit mot, simple, parfait, qui provoque normalement une source de tristesse. La fin. Je n'aime pas les fins. Je n'aime pas la fin d'une histoire. Je n'aime pas la fin d'un livre. Je n'aime pas la fin d'un repas. Je n'aime pas la fin d'un dessin. Quand on fini, on oublie.

Moi ce que je voudrais faire maintenant, c'est continuer toute seule sur mon chemin. Qu'il regarde m'éloigner, et qu'il reste les bras croissés sur le bas côté. Il n'aura pas son éternel sourire en coin, ni son air supérieure. Il me regardera partir, simplement. Alors que lui restera planté aussi. Parce qu'il n'aura plus le droit d'avancer à côté de moi. J'avancerais à ma manière. Parfois lentement, parce que j'aurais peur d'aller trop vite, ou peut-être parce que j'aurais peur qu'il m'oublie. Alors parfois, je me retournerais pour voir si il me regarde toujours. Et puis un jour je cesserais. Je continuerais ma route sans me retourner. Sans en avoir même l'envie. Officiellement, je souhaite ça, officieusement. C'est une autre histoire. Je supposes que je souhaite " officieusement " ça puisque cela vient d'arriver. Une histoire aussi longue et aussi intense, ne s'arrète pas de vivre en deux petits jours. Au début, ça fait mal. On revoit les photos, les messages, cette inspiration pour écrire et dessiner qu'on avait pour personne d'autre. Et on se pose des miliers de questions. Toutes aussi sournoises l'une que l'autre. On se demande si on a fait le bon choix. Et surtout si on tiendra, cette fois. On se dit que cette fois ci on a pas le droit de revenir en arrière.

Quand j'ai fini le livre, j'ai eu un sanglot. Je déteste les fins.

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● ° Las Vegas Parano
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